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    Cette belle-mère dont je parle, était la mère de mon mari. Une chtimmie authentique qui s'était installée dans le sud de la France avec son époux, une fois qu'il eût pris sa retraite. Elle avait des taches de rousseur sur les bras, des mains fines et racées qui coururent sur les touches de son piano jusqu'à la fin, et avait mal aux genoux.


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  • Des gerbes de roses rouges, de ce rouge profond et sanglant, tant et tant de roses rouges déposées sur le cercueil de ma belle-mère.




    Tant de rouge ostentatoire était gênant, blessant comme une tromperie hypocrite.




    D'autant plus sanglantes, étaient ces roses.




    J'avais commandé une gerbe de fleurs blanches sans même raisonner vraiment.




    Elle arriva au dernier moment, un grand bouquet composé de plusieurs variétés de fleurs blanches qui m'ont apaisée car elles me semblaient restituer ce qu'avait été ma belle-mère au plus profond de sa chair et de son âme.




    Et j'ai pleuré de l'avoir si peu connue.


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    J'allais écrire:



    j'ai du mal à me souvenir



    tout est confus



    comme dissous



    et pourtant quand j'ai cherché une texture



    pour ce blog



    chacune des images



    chacune des couleurs



    me renvoyait une scène



    ancienne


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